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Interventions sur "réussite" de Jacques Grosperrin


8 interventions trouvées.

...ent tout d’abord des difficultés de fonctionnement, compte tenu des capacités d’accueil et des moyens alloués à l’enseignement supérieur. Alors que la dépense dans ce secteur atteint juste 1, 5 % de sa richesse, la France est très loin de l’objectif de 2 % du PIB fixé par le livre blanc. Elles posent ensuite des difficultés en termes d’équité et d’efficacité du système. L’inégalité d’accès et de réussite est aujourd’hui largement renseignée. Le diplôme reste la clé d’accès à l’emploi et sa valeur performative augmente avec le niveau d’études ; les grandes écoles restent donc gagnantes. Dans ce contexte général, Parcoursup reste le symbole de nos objectifs aussi bien que de nos limites et, parfois, de nos insuffisances. Il a néanmoins permis un meilleur effort collectif d’orientation et une améli...

...athématiques et au français. Toutefois, quelques questions demeurent à quinze jours des épreuves du contrôle continu. Qui va les corriger ? S'agit-il des seuls enseignants de première ou de tous les enseignants ? Peut-être est-il opportun de ne pas se limiter pour échapper à toute stratégie d'évitement. Il me semble important de faire confiance aux chefs d'établissements, ils sont le pivot de la réussite de cette réforme. Nous avons entendu beaucoup de choses au sujet de la banque nationale des sujets. Il serait intéressant de passer à au moins cinq sujets pour limiter le risque de bachotage. Par ailleurs, pourquoi rendre publique cette base de données en 2021 ? Il s'agit, selon certains, d'un outil professionnel. Je m'interroge sur les rapports entre la Direction générale de l'enseignement sco...

...ui à mettre en musique. Vingt ans plus tard, en 2007, nous avons avancé sur l’autonomie des universités. Et aujourd’hui, trente ans après le retrait du projet de loi Devaquet, la sélection à l’université refait son entrée dans notre droit, à la faveur de ce projet de loi. Et je m’en réjouis ! En effet, la sélection est juste et égalitaire, elle est profondément républicaine et est le gage de la réussite de nos étudiants. Permettez-moi de revenir sur cette idée forte : la sélection, ce n’est pas fermer les portes de l’université devant telle ou telle personne ; la sélection, c’est que chaque jeune puisse élaborer un parcours adapté à ses compétences et ambitions, mais aussi aux perspectives d’insertion professionnelle qui pourront être les siennes. Pour cela, ces jeunes ne doivent pas être laiss...

...laces prioritairement dans les filières qui insèrent et préparent aux « métiers du futur », et, même si je sais que cela ne plaît pas sur toutes les travées lorsque je dis cette vérité toute simple, en fermer dans celles qui ne débouchent sur aucune insertion professionnelle. Il s’agit non pas d’instaurer des numerus clausus, comme je l’ai entendu dire, mais de mettre toutes les chances de réussite du côté de nos jeunes. C’est pourquoi notre commission a souhaité que les modifications des capacités d’accueil soient corrélées aux taux de réussite et d’insertion professionnelle des formations. C’est du réalisme et du bon sens ! Ma troisième inquiétude, enfin, concerne la procédure dite « du dernier mot au candidat », qui obligera le recteur à faire une proposition de formation à tout candida...

...er. Les crédits de cette mission ont donc été abondés de 15 millions d’euros supplémentaires. C’est peu, mais ces crédits seront complétés par des financements sur projets issus des 450 millions d’euros annoncés dans le cadre du Grand plan d’investissement prévu sur la durée du quinquennat. Vous le savez, je soutiens l’ambition de votre réforme, tout particulièrement votre volonté d’améliorer la réussite étudiante en premier cycle, sujet qui me préoccupe depuis plusieurs années et sur lequel j’ai plusieurs fois eu l’occasion d’interpeller vos prédécesseurs. Cependant, je serai très vigilant sur les modalités que vous nous proposerez dans le cadre du projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants, que le Sénat examinera au début de l’année prochaine. Nous n’avons pas le dro...

Je ne sais pas pourquoi il évoque l’année 1986… Ce que je sais, c’est que l’avenir nous dira si cette affirmation est vraie et que je vous connais pour un homme pragmatique, réaliste et compétent. Votre budget représente le premier budget de la Nation : 50 milliards d’euros ! Il doit être orienté vers la réussite de nos enfants, de tous nos enfants. Vous possédiez une expérience professionnelle avant ce parcours politique, contrairement peut-être aux ministres qui vous ont précédé, dont certains avaient pour seule ambition de laisser leur nom à une loi finalement vite oubliée, inefficace et insatisfaisante.

...n place ce dispositif ? En tout cas, cette mesure a suscité une grande motivation chez les enseignants. Pourriez-vous également nous indiquer comment vous prévoyez de financer le dispositif « plus de maîtres que de classes » ? Même si ce projet est jugé très positif par la communauté éducative, il engage la responsabilité de tous les enseignants de l’enseignement primaire pour atteindre 100 % de réussite. En ce qui concerne l’assouplissement de la réforme du collège, quid des enseignements pratiques interdisciplinaires, les EPI ? Les corps d’inspection prônaient leur continuité et les équipes s’étaient largement engagées autour de leur réussite. Enfin, je veux évoquer les rythmes scolaires. Je sais que les demandes sont variées en matière d’évolution du temps scolaire. Tendance générale ...

...vec des profils plus atypiques. Les membres du groupe Les Républicains ont toujours été favorables à une sélection juste pour l'accès à l'enseignement supérieur. La présidente a rappelé tout à l'heure les excellents travaux de Guy-Dominique Kennel sur l'orientation. Son rapport préconisait, lui aussi, l'instauration de prérequis. Jean-Léonce Dupont proposait une sélection pour tous, garante de la réussite étudiante. Cette réforme doit s'accompagner d'un travail d'orientation dès le lycée. Trop d'étudiants s'inscrivent à l'université parce que le baccalauréat est le sésame pour y entrer. Or, il y a peu, un doyen de la faculté de médecine me disait que depuis vingt ans, aucun étudiant avec un bac professionnel n'a réussi le concours de médecine. On trompe ces bacheliers dans l'orientation. L'augmen...