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Interventions sur "guerre" de Jacques Legendre


4 interventions trouvées.

Bien entendu, je voterai la prorogation de l’état d’urgence. Nous tous, dans cet hémicycle, sommes bien conscients que nous avons affaire à des assassins déterminés, et que, face à pareille menace, les mots doivent avoir pleinement leur sens. M. Karoutchi le faisait remarquer, cette guerre ne ressemble à aucune autre.

Au début, peut-être l’avons-nous appréhendée comme une « drôle de guerre » qui ne nous concernait pas vraiment. À présent, force est de constater que cette guerre nous concerne tous. Il y va de nos valeurs, et il y va de nos vies. Nous débattons aujourd’hui des mesures à prendre à l’échelle de la France. Mais cette guerre est aussi, à sa manière, une guerre mondiale. §L’attentat qui s’est produit aujourd’hui même à Bamako est, lui aussi, particulièrement inquiétant, ...

...confrontés au problème de la restitution. La question de la conservation des oeuvres dans le pays d'origine se pose également. Vous nous présentez une partie d'un sujet plus vaste que ce que vous avez évoqué et qui touche à la composition des collections des musées occidentaux. Afin d'élargir le sujet, je me rappelle que le colloque sur le pillage de l'art africain a eu lieu au même moment que la guerre en Irak. Nous avions voté une résolution afin de protéger les oeuvres du musée d'art de Bagdad et, malgré cela, les oeuvres sont parties dans la nature. Ce problème reste toujours d'actualité.

...ette date, se sont majoritairement mises d’accord sur celle du 5 décembre. Il s’agit là de choix faits par des associations, qui n’engagent qu’elles. Ce qui nous est demandé aujourd’hui, c’est autre chose : choisir une date pour la commémoration par la nation. Ce fait même me paraît exclure que nous retenions le 19 mars, car la France, que je sache, ne commémore pas ses défaites. À propos de la guerre d’Algérie, il faut reconnaître deux choses : l’armée française, grâce au courage de ses soldats, avait gagné cette guerre sur le plan militaire, mais nous l’avions perdue sur le plan diplomatique. Isolés dans le concert des nations, nous étions également en train de perdre la guerre sur le seul plan qui compte, celui du cœur : la population algérienne prenait conscience, progressivement, qu’elle ...