⚠️ ⚠️ ⚠️ Attention ! Faute de forces bénévoles suffisantes, NosSénateurs.fr ne peut plus être maintenu à ce jour. Le site ne reflète donc plus la réalité de l'activité des sénateurs depuis plusieurs mois.

Photo de Michel Amiel

Interventions sur "autisme" de Michel Amiel


5 interventions trouvées.

Je joins mes remerciements à ceux de mon collègue. Pourriez-vous à titre liminaire nous éclairer sur les motifs de votre saisine ? La Cour des comptes n'étant pas une institution sanitaire, quel regard particulier a-t-elle pu porter sur la question de l'autisme ? Je voudrais ensuite rappeler que les familles comptant un membre atteint d'autisme sont très attachées à la dénomination de « handicap spécifique ». De cet attachement découlent des réactions assez vives lorsqu'il leur est proposé un traitement essentiellement fondé sur une prise en charge psychiatrique, alors que le développement des neurosciences semble offrir une alternative plus satisfaisa...

...p de la santé mentale et défini un certain nombre de pathologies structurées, qui sont de véritables pathologies psychiatriques demandant des réponses d'ordre strictement médical. Toutefois, le champ de la santé mentale n'est pas seulement celui de la maladie mentale. Quelle est l'articulation entre maladies mentales, santé mentale, maladies psychiatriques, troubles relevant de la neurologie ? L'autisme occupe une place tout à fait particulière : il s'agit d'un sujet délicat sur lequel nous éviterons toute polémique et qui a déjà été abordé par une commission sénatoriale.

Je vais être provocateur, puisque vous avez évoqué l'autisme. Allez-vous préconiser de chasser les psychanalystes de l'approche des autistes, comme certains de nos collègues l'ont fait à l'Assemblée nationale ?

...e mars, pour d'évidentes raisons de calendrier. L'intérêt que suscite le thème de notre mission auprès des professionnels et des associations concernés justifierait peut-être une large ouverture de nos auditions au public et à la presse, dans un souci de transparence et de plus grande diffusion de nos travaux. Sans être redondant avec d'autres rapports réalisés au Sénat, il faudra aussi aborder l'autisme, en veillant à ne pas lui accorder une place trop importante par rapport aux autres sujets. Dans l'intitulé de la mission, nous avons préféré parler de « psychiatrie des mineurs » plutôt que de « pédopsychiatrie ». Notre champ d'investigation couvrira plusieurs tranches d'âge, soumises à des problématiques très différentes. Nous nous intéresserons à la psychiatrie du tout-petit, notamment au dé...

Un point n'a pas été abordé : l'urgence en psychiatrie. On manque de structures d'accueil d'urgence en psychiatrie infantile, ce qui pose parfois des difficultés en cas de crises. S'agissant de l'autisme et des « dys », sujets très sensibles, j'entends privilégier une approche de clinicien pour déterminer le parcours de soins adéquat. La porte d'entrée pour les « dys » est l'Éducation nationale, le médecin ou les orthophonistes. L'autisme relève du handicap, non mental ni physique, mais « spécifique ». De nombreux travaux ont été consacrés à ce sujet, depuis ceux de Bruno Bettelheim, qui ont culp...