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Interventions sur "filière"

1349 interventions trouvées.

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

La filière avicole française est touchée depuis plusieurs années par des épizooties de grippe aviaire, qui sont de plus en plus étendues dans le temps et dans l’espace. Les deux dernières vagues virales, d’une ampleur inégalée, ont lourdement impacté ces filières depuis 2021, provoquant d’importantes pertes économiques, supérieures à 1 milliard d’euros pour la période 2021-2022, et une souffrance morale co...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

J’avais décidé de soutenir cet amendement, car il est important de montrer notre soutien aux éleveurs de cette filière en difficulté alors qu’ils subissent année après année les répercussions quasiment insurmontables de la grippe aviaire. Cependant, ce que dit le ministre est vrai aussi. Ne serait-il pas possible de trouver un terrain d’entente, afin de mieux accompagner les agriculteurs ? Trouvons une solution, plutôt que de nous affronter sur un montant – 300 millions d’euros - qui, il est vrai, semble disprop...

Photo de Evelyne CORBIÈRE NAMINZOEvelyne CORBIÈRE NAMINZO :

...is admises par tous. Citons par exemple la qualité de l'eau, la fertilité des sols – qui permet une meilleure capacité à séquestrer le carbone –, la qualité de l'air, la préservation de la biodiversité, l'emploi en milieu rural ou encore la santé des consommateurs. La liste n'est pas exhaustive. Nous l'avons dit à plusieurs reprises, l'agriculture biologique connaît une crise sans précédent, les filières devant faire face aussi bien à l'inflation des prix alimentaires qu'à la multiplication des labels moins-disants en matière environnementale. Surtout, ce n'est pas une crise de la demande. Si la croissance de la consommation de produits bio ralentit, la Cour des comptes souligne une sous-dotation structurelle de ce secteur par l'État. En effet, la suppression des aides au maintien en 2017 avai...

Photo de Franck MontaugéFranck Montaugé :

...e cela était prévu. Pour y faire face, l'État a décidé de réduire le montant à l'hectare pour chacun des trois niveaux de certification. Ainsi, le montant de l'écorégime bio fixé dans le plan national stratégique à 110 euros par hectare – un montant déjà insuffisant par rapport aux 145 euros demandés par les organisations paysannes – a été abaissé par arrêté à 92 euros par hectare. Alors que la filière bio connaît une grave crise, et que l'objectif est d'atteindre 18 % de surfaces en bio en 2027, nous proposons par le présent amendement de porter l'écorégime bio à 145 euros par hectare, soit un budget supplémentaire de 50 millions d'euros.

Photo de Christian KlingerChristian Klinger, rapporteur spécial :

La commission émet un avis défavorable sur l'ensemble de ces amendements qui portent sur la filière biologique. Il nous semble que, en période d'inflation, un soutien aux filières qui proposent des produits plus chers, comme c'est le cas généralement des produits issus de l'agriculture biologique, n'est pas nécessairement viable. Enfin, il faut reconnaître que la distribution devrait aussi prendre sa part de responsabilité dans le soutien au secteur. J'attire une nouvelle fois l'attention de...

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

… laquelle n'offre de garanties en termes de qualité que de façon marginale. Nous avons une agriculture bio de qualité, qui s'inscrit dans le cadre de la transition écologique, avec des externalités positives. Il faut donc communiquer afin que le consommateur sache que, par son acte d'achat, non seulement il préserve sa santé, mais il contribue à faire vivre cette filière agricole.

Photo de Christian KlingerChristian Klinger, rapporteur spécial :

Les arguments que j'ai invoqués sur les amendements précédents s'agissant de l'aide à la filière bio valent également pour ces deux amendements. Nous demandons que la grande distribution prenne sa part de responsabilité dans le soutien à ce secteur. La commission émet un avis défavorable sur ces deux amendements.

Photo de Pierre CuypersPierre Cuypers :

Je souhaite juste vous faire part d'une information : la filière sucrière française, qui s'est réunie hier en assemblée générale, ne produira pas de sucre bio en 2024 parce que les stocks suffiront pour les deux années à venir.

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

...un repas par jour, et une famille sur trois déclare se priver pour ses enfants. Il est donc urgent de porter un plan d'urgence alimentaire anti-inflation à destination, à tout le moins, des ménages en situation de précarité alimentaire, afin de lutter contre les effets de l'explosion des prix. De plus, il est urgent de permettre à tous l'accès à des produits à haute valeur nutritive, issus d'une filière locale ou de l'agriculture biologique. Ces produits sont en effet les premiers touchés par l'inflation et ils deviennent des symboles de forte inégalité sociale devant l'alimentation. Un tel soutien aidera aussi à protéger nos filières nationales, aujourd'hui confrontées à la concurrence de produits importés qui ne respectent pas nos standards sociaux et environnementaux. C'est le sens de notre ...

Photo de Evelyne CORBIÈRE NAMINZOEvelyne CORBIÈRE NAMINZO :

...our 2024, alors que leurs missions se diversifient. Monsieur le ministre, vous vous réjouissez que les effectifs ne diminuent pas cette année, mais, en réalité, il faudrait les augmenter. Cela permettrait de redonner du souffle à une institution qui gère aujourd'hui 17 millions d'hectares de forêts publiques, 30 % de la surface nationale forestière et qui assure 40 % de l'approvisionnement de la filière bois. En dépit de son importance stratégique, l'ONF est la cible d'une politique d'affaiblissement continu. Si l'adoption du nouveau contrat État-ONF, qui prévoyait la suppression de 500 postes d'ici 2025, a été suspendue, l'organisme demeure exsangue. Les équipes sont épuisées, ce dont plusieurs années de réduction de ses effectifs et de ses moyens sont la cause.

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

L'ONF gère près de 11 millions d'hectares de forêts publiques et assure 40 % de l'approvisionnement de la filière bois. Cela fait de nombreuses années que l'État se désengage progressivement de sa mission, dont il se défausse en partie sur les communes forestières. Au total, près de 5 000 postes d'agents de l'ONF ont été supprimés depuis le début du siècle, dont 1 000 postes depuis 2017. Si les dernières suppressions de postes prévues ont finalement été abandonnées, comme l'a rappelé ma collègue, le manque ...

Photo de Christian KlingerChristian Klinger, rapporteur spécial :

Elle a émis un avis défavorable sur les amendements visant à prévoir une aide à la filière bois : vu l'état de nos finances publiques, il nous faut faire des choix budgétaires. De plus, on observe des améliorations, certes timides, depuis deux ans dans cette filière.

Photo de Christian Redon-SarrazyChristian Redon-Sarrazy :

Je suis ravi d'entendre un certain nombre de propos tenus dans cet hémicycle. J'espère que nos collègues de droite, qui participent avec nous à de nombreuses auditions du groupe d'études Forêt et filière bois, seront sensibles à ces amendements, car nous y entendons les mêmes arguments sur la nécessité que des techniciens, des spécialistes se tiennent aux côtés des collectivités territoriales. C'est comme pour le bio : vous ne rencontrez sans doute pas beaucoup de maires de communes forestières qui vous diront qu'ils ont trop d'agents de l'ONF sur leur terrain. J'espère donc que vous nous suivr...

Photo de Christian KlingerChristian Klinger, rapporteur spécial :

Comme sur les autres amendements d'aide à la filière bois, la commission a émis un avis défavorable.

Photo de Sebastien PlaSebastien Pla :

Jamais – je dis bien jamais –, le monde viticole n'aura connu une crise d'une telle ampleur et d'une telle intensité. Dans certains de nos territoires – nombreux d'ailleurs –, cet événement dramatique pose la question de la survie même de la filière. Les effets du changement climatique s'amplifient sur le vignoble français, dans le sud de la France tout particulièrement et plus rapidement qu'ailleurs. Ils nous imposent d'agir vite pour protéger les exploitations viticoles. Monsieur le ministre, vous avez pu le mesurer à l'occasion de votre visite à Fitou, à l'automne dernier : en 2023, les épisodes de sécheresse et d'humidité, la grêle, le...

Photo de Laurent DuplombLaurent Duplomb :

...J'entends vos arguments, monsieur le ministre, mais nous avons aussi besoin, en tant que parlementaires, de démontrer et de montrer que nous sommes aux côtés de la profession. Nous ne nions pas les travaux que vous avez pu mener ni les moyens que vous avez pu apporter pour soutenir la profession. Nous avons simplement besoin, ce soir et au travers de cet amendement, d'exprimer notre soutien à la filière viticole.

Photo de Alain HoupertAlain Houpert :

J'interviens en tant que sénateur du Montrachet et de la Romanée-Conti. La filière viticole est une des rares filières agricoles à présenter une balance commerciale positive. Toutefois, son avenir s'assombrit, car le rendement de la vigne représente 1 % seulement de la valeur foncière. Les viticulteurs des belles régions, en particulier ceux qui produisent les grands crus, ont peur de regarder l'avenir en raison de problèmes de transmission. Bientôt, les grands crus n'appartie...

Photo de Henri CabanelHenri Cabanel :

Je serai solidaire de mes collègues, même si je sais, monsieur le ministre – j'étais à vos côtés dans l'Hérault – que vous avez bien compris la situation de la filière viticole. C'est certainement celle qui a subi les dégâts les plus graves, depuis la taxe Trump en passant par la covid et les aléas climatiques. § Au Sénat, nous avons souhaité mettre en place une assurance récolte. Force est de constater que quelques problèmes se posent, notamment sur la moyenne olympique, qu'il faudrait faire évoluer. Il faut permettre aux agriculteurs, lorsqu'ils subissent d...

Photo de Alain DuffourgAlain Duffourg :

... pertes en raison du gel, de la sécheresse et, cette année, du mildiou. Ces pertes n'ont été indemnisées ni par les compagnies d'assurances ni par l'État. C'est pourquoi je vous demande une enveloppe de 26 millions d'euros pour mon territoire, montant estimé des pertes. Je connais votre position, monsieur le ministre ; vous êtes venu dans notre département, les viticulteurs et les acteurs de la filière vous ont exposé toutes leurs demandes. Celles-ci me paraissent justifiées. Je crois qu'en raison de l'urgence, il convient aujourd'hui d'y faire droit.

Photo de Lucien StanzioneLucien Stanzione :

Je déplore que nous n'ayons pas adopté notre premier amendement : finalement nous en arrivons, chacun notre tour, à déposer des amendements pour défendre les viticulteurs de nos régions… Cet amendement vise ainsi à créer un fonds d'urgence pour soutenir la filière du vignoble des Côtes du Rhône. Le secteur viticole français en général, et celui des Côtes du Rhône en particulier, est en grande difficulté, hormis peut-être quelques productions de luxe, comme le gigondas ou le châteauneuf-du-pape. L'immense majorité des producteurs sont confrontés à des surstocks importants. L'État a mis en place une aide de 20 millions d'euros pour le vignoble bordelais, à...