Interventions sur "l’immigration"

406 interventions trouvées.

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

Mes chers collègues, votre politique d’immigration a aussi le coût du sang. Du Bataclan à Nice, de Laura et Mauranne à Thimothy ou à Théo, c’est notre jeunesse qui est sacrifiée sur l’autel d’une idéologie destructrice. Sur le plan social, la politique d’immigration relève de la provocation. Alors que chaque jour de nouveaux sacrifices sont exigés des Français, l’immigration continue d’être un tonneau des Danaïdes.

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

...que nous avons reçu de nos parents ? Avons-nous le droit de demeurer français dans une France française ? Nous connaissons la réponse, et le sursaut national ne peut donc venir d’aucun d’entre vous : aussi, pour toutes les victimes de votre folle politique d’immigration, pour les victimes sociales, économiques et identitaires, pour toutes ces familles dont la vie a été détruite sous les coups de l’immigration sauvage, je vous demande, mes chers collègues, de droite comme de gauche, car vous êtes tous responsables de ce désastre, je vous demande de vous excuser !

Photo de Stéphane RavierStéphane Ravier :

… en rétablissant les frontières, en mettant en place, non pas des quotas d’immigration, mais des quotas d’expulsion ! Excusez-vous en inversant le courant de l’immigration !

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mesdames les secrétaires d’État, l’immigration n’est pas un tabou, mais bien votre totem. À preuve, avec près de vingt réformes en trente ans, un an après que la loi Asile et immigration de M. Collomb a été promulguée, nous voici de nouveau à débattre de la politique migratoire de la France et de l’Europe : il n’y a pas besoin de trouver un justificatif pour ce débat. Alors, on peut s’interroger. Que s’est-il passé depuis le vote de la derni...

Photo de Éliane AssassiÉliane Assassi :

C’est aussi cela, « regarder en face ». L’immigration est un vrai sujet, mais, pour moi, ce n’est pas un problème. Pour relancer ce débat, vous agitez et manipulez les chiffres du droit d’asile. François Héran, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire migrations et sociétés, considère pour sa part que, s’il y a problème, c’est parce que le diagnostic initial est faux : la France est loin, très loin d’être le premier pays d’Europe pou...

Photo de Claude MalhuretClaude Malhuret :

L’opposition républicaine, à gauche comme à droite, sera tentée de pimenter ses discours d’un peu de cette radicalité. Je voudrais inviter à y renoncer. Voilà quarante ans que l’immigration est l’exemple même de l’impuissance publique : quarante ans que nous faisons ce que dénonçait Richelieu, lequel disait : « Faire des lois et ne pas les faire exécuter, c’est autoriser ce qu’on veut interdire. » Cette phrase doit nous inciter à l’humilité. Le deuxième danger, c’est le risque Dalida : « Paroles, paroles ! »

Photo de Claude MalhuretClaude Malhuret :

...homme de gauche responsable, propose un virage à 180 degrés, s’oppose radicalement à ce qui était devenu le politiquement correct multiculturel, condamne le différentialisme et fait l’éloge de l’intégration républicaine. Mais le mal était fait, et Malek Boutih se trouve rapidement congédié. Le victimisme et le dolorisme sont devenus l’alpha et l’oméga du discours d’une certaine intelligentsia sur l’immigration, …

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

...s est apte à appliquer les règles qu’il a définies et qu’il en a toujours la volonté ? Les élus de mon groupe écartent tout déni et se veulent force de proposition pour combattre le sentiment d’impuissance de l’État en matière de droit d’asile et de migrations. Ce sujet touche à l’essentiel, à la souveraineté et donc à l’État, à la citoyenneté comme à l’identité et, en conséquence, à la Nation. L’immigration serait, pour les uns, une chance pour la France et, pour les autres, une menace ou une invasion : pour notre part, nous refusons cette alternative. Notre ligne directrice sera de considérer que la modération des idées n’écarte pas la fermeté de l’action, et qu’en particulier en matière de droit d’asile un « non » doit être un « non », un « oui » doit être un « oui ». Dans cet exercice contraint,...

Photo de Philippe BonnecarrerePhilippe Bonnecarrere :

...d’interopérabilité, de conditionnalité ou de situation des mineurs non accompagnés, nous faisons face aux éternelles difficultés françaises des silos de décision, avec des sujets qui ne relèvent que du ministère de l’intérieur, du ministère des affaires étrangères ou du ministère de la justice. Mon groupe insiste sur la nécessaire prise en charge transversale de la question du droit d’asile et de l’immigration, un peu à la manière du secrétariat général des affaires européennes, le SGAE en ce qui concerne l’Europe, sujet transversal par définition. En conclusion, nous proposons de recentrer et d’harmoniser le droit d’asile pour mieux le préserver et de réguler l’immigration à la mesure de notre capacité d’intégration. Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, mesdames les secrétaires d’État,...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

...it plus où on en est. Mon sentiment est que vous n’avez pas, monsieur le Premier ministre, la majorité pour mener une politique de fermeté. Voilà la réalité ! Vous êtes non pas dans une logique de rupture en matière de politique migratoire, mais dans une logique de posture et de faux-semblants. Comme souvent sur des sujets pourtant importants, vous semblez faire, mais vous faites semblant ! Or l’immigration ne peut pas s’accommoder de faux-semblants, parce que c’est un sujet explosif. Explosif, d’abord, sur le plan démographique. Oui, mille fois oui ! Les chocs migratoires que nous avons connus il y a deux ou trois ans ne sont que les prémices de secousses telluriques beaucoup plus violentes qui se produiront lorsque l’Europe aura perdu, à la fin du siècle, 100 millions d’habitants alors que l’Afri...

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

...une. La deuxième composante d’une politique migratoire, c’est la bonne application des lois. Monsieur le Premier ministre, il faut, bien sûr, appliquer notre arsenal législatif, mais il faut aussi le revoir de toute urgence, parce que nous sommes désormais en décalage total avec nos grands partenaires européens. Vous avez lu, j’en suis certain, le petit ouvrage du patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Didier Leschi, qui est un parfait connaisseur du sujet. Il dit tout et vous donnera de nombreux exemples de la Suède à l’Allemagne en passant par beaucoup d’autres pays qui ont fait le job que nous n’avons pas fait. Vous en appelez à l’Europe, et je suis d’accord pour mettre en place des éléments d’harmonisation, mais pourquoi, par exemple, refusez-vous les quotas en matière...

Photo de Jacqueline GouraultJacqueline Gourault :

...texte très important. Ce texte est très important, car il s’agit de permettre à toutes celles et à tous ceux qui fuient la guerre et la persécution d’être mieux accueillis en France, de voir leurs démarches facilitées et de commencer plus tôt leur parcours pour s’insérer dans la société française. Ce texte est très important, car les mesures que nous allons examiner visent aussi à lutter contre l’immigration illégale, ce qui correspond, vous le mesurez dans vos territoires, à une aspiration forte exprimée par nos concitoyens, aspiration à laquelle nous devons répondre si nous ne voulons pas que, demain, tous les populismes grandissent encore dans notre pays.

Photo de François-Noël BuffetFrançois-Noël Buffet :

...e texte arrivait n’étaient pas idéales : il est accompagné d’une étude d’impact incomplète et dépourvue d’une évaluation suffisante des textes précédents. J’ajoute que, pour la commission des lois, il est incomplet et technique, dénué de ligne politique suivie. La préparation de ce projet de loi offrait pourtant l’occasion de prendre un peu de temps pour étudier dans le même mouvement l’asile et l’immigration, qui font pour la première fois l’objet d’un texte unique. Nous aurions pu également prendre un peu de temps pour tenir compte de l’intégration, par exemple. Cela n’a pas été le cas. Les mesures relatives à l’asile se résument à une longue succession d’ajustements techniques et procéduraux ; celles qui concernent la lutte contre l’immigration irrégulière contiennent quelques adaptations bienvenu...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

...des mesures doivent être prises pour garantir un codéveloppement des talents internationaux. Permettez-moi enfin d’attirer votre attention sur le fait que le développement des dispositifs d’immigration légale choisie doit se faire avec rigueur. En ces temps de pression migratoire forte sur les pays de l’Union européenne, les risques de détournement des dispositifs doivent être bien appréciés, et l’immigration légale doit être également contenue. Il y a bientôt trois semaines, la commission de la culture a examiné le projet de loi et adopté huit amendements, qui ont tous été intégrés dans le texte de la commission des lois que nous examinons aujourd’hui. Je tiens à en remercier son rapporteur, M. François-Noël Buffet, et son président, M. Philippe Bas.

Photo de Jean-François RapinJean-François Rapin :

...rs devant la Cour nationale du droit d’asile, dont l’activité ne cesse de croître ces dernières années. Le Gouvernement – je souhaite le rappeler – a voulu réduire le délai de recours des demandeurs d’asile de trente à quinze jours. Notre rapporteur a décidé de supprimer cette diminution drastique jugée attentatoire aux droits des demandeurs d’asile, et qui plus est inefficace pour lutter contre l’immigration irrégulière. La réduction à quinze jours semble d’autant plus inenvisageable que l’organisation actuelle de la Cour nationale du droit d’asile n’est pas optimale et mérite d’évoluer. Je souhaite également attirer votre attention sur un point particulier des apports de la commission qui me tient à cœur, celui des mineurs isolés. Je tiens à féliciter la commission pour sa prise de position sur ce ...

Photo de Jacqueline GouraultJacqueline Gourault :

...objet d’une prise en compte spécifique lors de l’instruction des demandes par l’OFPRA et la CNDA. Ainsi les personnels qui instruisent ces dossiers disposent de formations spécifiques pour déceler la vulnérabilité psychologique, et des groupes de travail thématiques ont été mis en place à l’OFPRA depuis 2013. Comme vous le voyez, la mobilisation du Gouvernement est totale pour que la maîtrise de l’immigration se fasse dans un cadre respectueux de la dignité et des droits de chacun.

Photo de Jean-Pierre SueurJean-Pierre Sueur :

...ctures, cette attente par laquelle commencent des délais beaucoup trop longs. Comment aussi ne pas entendre, madame la ministre, l’avis extrêmement précis du Conseil d’État, qui vous demande : pourquoi ne pas avoir évalué l’effet des lois de 2015 et 2016 avant que de faire cette nouvelle loi ? Le Conseil d’État ne trouve pas dans le contenu de ce texte le reflet d’une stratégie prenant en compte l’immigration et les faits migratoires tels qu’ils sont aujourd’hui et tels qu’ils se dérouleront demain. Il parle de la sédimentation des dispositions et de la sophistication inefficace du projet de loi… Madame la ministre, pourquoi défendez-vous un tel texte aujourd’hui ? En quoi aura-t-il quelque effet positif que ce soit ? Pourquoi exercerait-on demain – je le demande à vous aussi, monsieur le rapporteur...

Photo de Jacqueline Eustache-BrinioJacqueline Eustache-Brinio :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, au nom des sénateurs du groupe Les Républicains, permettez-moi de détailler les raisons pour lesquelles nous estimons qu’il est nécessaire que le Sénat délibère sur ce projet de loi. D’abord, il est évident que ce texte ne constitue pas la solution à toutes les problématiques relatives à l’asile et à l’immigration en France, tant s’en faut. Toutefois, grâce aux nombreuses heures de travail consacrées à son examen par la commission des lois et son rapporteur, notre collègue François-Noël Buffet, dont je salue l’investissement et la détermination, …

Photo de Jacqueline Eustache-BrinioJacqueline Eustache-Brinio :

… ce projet de loi, qui n’était à l’origine que le résultat d’un compromis bancal entre la jambe droite et la jambe gauche de la majorité présidentielle, est devenu un outil plus efficace, plus concret et plus solide, que nous entendons faire servir à la maîtrise de l’immigration en France, notamment à la lutte contre l’immigration irrégulière. Partons d’un constat que nul ne peut contester, pour peu qu’il fasse preuve de clairvoyance et de bonne foi : nos compatriotes n’acceptent plus de voir l’État baisser les bras face aux flux migratoires sous le poids desquels croulent nos services chargés du traitement des demandes d’asile et du contrôle de l’immigration. En deux ...

Photo de Jacqueline Eustache-BrinioJacqueline Eustache-Brinio :

En 2017, la France a admis 260 000 nouveaux immigrés réguliers, le record des quarante dernières années. En parallèle, dans le cadre de la loi de finances pour 2018, le budget de la lutte contre l’immigration irrégulière a diminué de 7 %. Les fonds consacrés à l’aide médicale de l’État, eux, ont augmenté dans le même temps de 13 %, flirtant avec le milliard d’euros et profitant à plus de 300 000 personnes, contre 150 000 en 2000.