Interventions sur "violence"

1208 interventions trouvées.

Photo de Patrick KannerPatrick Kanner :

Madame la Première ministre, en préambule à ma question, je rappelle un principe intangible : la violence ne peut en aucun cas être une réponse à un mécontentement social ou politique. Aussi, au nom de mon groupe, je condamne l'agression dont a été victime Jean-Baptiste Trogneux et lui apporte notre total soutien. J'exprime le même soutien à Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, qui a subi intimidations, harcèlement et agressions, autant d'actes inqualifiables envers un élu de la République...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Madame la ministre, avec mes collègues Jean-François Husson et Véronique Del Fabro, je vous interpelle sur les faits qui se sont déroulés samedi dernier à Villerupt. En plein centre-ville, à deux pas d'un parc pour enfants, une fusillade a eu lieu sur fond de trafic de drogue. Le bilan humain et cette violence ont profondément choqué et bouleversé les habitants : cinq blessés, dont trois dans un état grave, tous âgés de 17 à 30 ans. Mes pensées vont naturellement aux victimes, à leurs familles, à toutes les Villeruptiennes et tous les Villeruptiens, à qui nous devons des réponses. Tout le monde est choqué, mais personne ne semble surpris : le point de deal avait pignon sur rue depuis des mois ...

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

Monsieur le ministre, évitons les faux débats. Tous ici, nous condamnons toutes les violences politiques. Nous ressentons le même dégoût face aux violences que Yannick Morez a subies que face à l'ignoble passage à tabac, avant-hier, du neveu de Mme Brigitte Macron. C'est aussi un acte inqualifiable, et la justice doit être ferme dans un cas comme dans l'autre ! § Je vous demande de répondre précisément aux interrogations de Yannick Morez, car nous lui devons cette clarté. Première ques...

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

...idu depuis plus de trois ans. Hier, Jean-Baptiste Trogneux a été victime d'une agression odieuse, uniquement parce qu'il est le petit-neveu du Président de la République. Ces agressions prennent aujourd'hui des formes multiples. Certains se cachent derrière l'anonymat des réseaux sociaux pour harceler, menacer, insulter les autorités publiques et leurs familles. D'autres se rendent coupables de violences physiques. Tout cela est favorisé par les discours haineux de certains responsables politiques. On ne peut pas appeler à la violence et s'en laver les mains.

Photo de Françoise GatelFrançoise Gatel :

...ur mission serait ardue, très difficile, voire risquée, beaucoup de citoyens se sont engagés simplement pour servir. Hommes et femmes de devoir plutôt que de pouvoir, les maires sont trop souvent contraints, empêchés, démunis, submergés par les normes et les injonctions. Pour autant, ils restent responsables de tout… Les voici aujourd'hui, eux et leurs familles, confrontés au délitement et à la violence de la société, qui les prend pour cible. De la mort du maire de Signes en 2019 à la démission si symbolique de M. le maire de Saint-Brevin-les-Pins, que je salue avec beaucoup de respect, démissions et difficultés s'accumulent. Certes, des dispositions ont été votées et mises en œuvre – il faut l'admettre. Car nous connaissons les remèdes : éduquer, protéger, sanctionner et, surtout, prévenir et...

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, les élus et leurs familles sont de plus en plus confrontés à des actes de violences, d'agression, d'intimidation, parce qu'ils agissent dans l'intérêt de leur population, de leur collectivité et de leur territoire. Je veux, au nom de mon groupe, leur apporter tout mon soutien et redire qu'aucune violence n'est acceptable. La violence n'est pas dans l'ADN de notre sensibilité politique. Nous serons toujours dans le camp de ceux qui la condamnent. La démission de notre collègue...

Photo de Dominique ThéophileDominique Théophile :

Je salue la présence du maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez. Le groupe RDPI et moi-même nous associons à l'hommage qui vient de lui être rendu. Nous devons condamner toutes les formes de violences. Madame la ministre, dimanche dernier, en Guadeloupe, une mère de famille est morte au volant de sa voiture après avoir reçu une balle dans la tête. Le mercredi précédent, ce sont deux jeunes hommes âgés de 18 ans et de 22 ans qui ont trouvé la mort au Lamentin et aux Abymes, en Guadeloupe, eux aussi par arme à feu. Ces drames sont les derniers en date d'une liste qui ne cesse de s'allonger. ...

Photo de Gilbert FavreauGilbert Favreau :

Monsieur le ministre, comment en sommes-nous arrivés là ? Comment expliquez-vous qu’en France, en 2023, on puisse être confronté à une telle violence à intervalles réguliers ? Le sujet n’est plus celui de l’eau et pas davantage celui de l’agriculture. Le sujet, c’est l’autorité de l’État. Monsieur le ministre, alors que l’extrême violence semble habituelle dans ces rassemblements, qu’entendez-vous faire pour restaurer l’autorité de l’État et mettre un terme à l’activisme des casseurs qui sévissent dans les manifestations ?

Photo de Fabien GayFabien Gay :

M. Fabien Gay. Madame la Première ministre, depuis une semaine, le débat public se centre sur les violences dans les manifestations contre la réforme des retraites. Celles-ci doivent être condamnées sans ambiguïté

Photo de Fabien GayFabien Gay :

...st qu’après votre passage en force au Parlement, en détournant des moyens constitutionnels, votre légitimité démocratique est considérablement affaiblie. La vraie question, c’est la répression syndicale et les réquisitions, la répression du mouvement social avec des nasses, pourtant interdites, des arrestations arbitraires, des armes offensives, qui blessent et qui doivent être proscrites, et la violence policière, révélée par des enregistrements parus dans la presse, des brigades de répression des actions violentes motorisées (Brav-M), qui doivent être dissoutes. La vraie question, c’est que vous avez perdu toute autorité politique, que vous êtes seuls et que vous ne renouerez pas avec le pays en restant confinés. La vraie question, c’est qu’hier vous railliez une foule, mais que c’est en fait...

Photo de Patrick KannerPatrick Kanner :

...tte mobilisation leur grande responsabilité. En les traitant comme vous le faites, madame la Première ministre, vous jouez avec notre pacte républicain. Je ne veux pas que vous noyiez le poisson en assénant au Sénat vos habituels éléments de langage sur une réforme prétendument « indispensable » pour sauver notre système de retraite. Plus personne ne vous croit ! Vous évoquez l’actuel climat de violence inacceptable qui a émaillé certaines manifestations. Avec les syndicats, nous l’avons dénoncé, comme nous l’avons toujours fait. Nous aussi, mes chers collègues, nous soutenons l’ordre républicain et ceux qui le défendent, policiers et gendarmes !

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

M. Thomas Dossus. Des violences inqualifiables se sont déchaînées, et nous les dénonçons toutes sans ambiguïté. Mais c’est votre bilan du week-end, monsieur le ministre.

Photo de Thomas DossusThomas Dossus :

Vous avez décidé d’exposer 3 000 agents des forces de l’ordre à la violence dans un champ pour défendre, quoi qu’il en coûte, un trou vide. Vous avez décidé d’interdire une manifestation totalement légitime, parce que vous êtes incapable de faire respecter la loi en matière de partage de l’eau.

Photo de Laurence GarnierLaurence Garnier :

Ma question s’adresse à M. Olivier Véran, ministre chargé du renouveau démocratique. Monsieur le ministre, les violences contre les maires et les élus ont augmenté de 47 % en 2021 et, de nouveau, de 32 % en 2022. En deux ans, elles ont donc presque doublé. Il s’agit d’insultes et d’agressions, mais aussi, désormais, d’actes criminels. La semaine dernière, la voiture et la maison du maire de Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, ont été touchées par un incendie volontaire.

Photo de Laurence GarnierLaurence Garnier :

Monsieur le ministre, seuls leurs auteurs sont responsables de ces violences. Cependant, les élus locaux payent aujourd’hui un climat de défiance que vous avez contribué à aggraver. Je rappelle que, en 2018, l’actuel ministre de l’intérieur avait publié la liste des maires augmentant la taxe d’habitation. S’est ensuivie la campagne de dénigrement #BalanceTonMaire, orchestrée par les militants de votre mouvement politique. Vous semblez aujourd’hui avoir pris la mesure d...

Photo de Marie-Pierre de La GontrieMarie-Pierre de La Gontrie :

Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer. Tout le monde ici condamne les violences

Photo de Marie MercierMarie Mercier :

Monsieur le président, monsieur le garde des sceaux, monsieur le président de la commission des lois, mes chers collègues, je me réjouis que le Gouvernement n’ait pas engagé la procédure accélérée sur cette proposition de loi d’Isabelle Santiago, ce qui nous permettra de travailler dans la durée sur un sujet éminemment complexe : la question de l’autorité parentale en cas de violences intrafamiliales. Je tiens aussi à féliciter notre collègue députée d’avoir travaillé sur cette question. La proposition de loi que nous examinons aujourd’hui vise à intervenir ponctuellement sur deux mécanismes : la suspension provisoire de plein droit de l’exercice de l’autorité parentale, créée par la loi du 28 décembre 2019, et le retrait de l’autorité parentale par les juridictions pénales....

Photo de Esther BenbassaEsther Benbassa :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, c’est l’histoire de Malakai, un petit garçon âgé de 7 ans, battu à mort dans la nuit du 12 au 13 octobre 2022 par le compagnon de sa mère. Celui-ci avait déjà été condamné huit fois pour des faits de vols, de menaces et de violences conjugales. Pourtant, en avril 2022, les services sociaux s’étaient saisis du cas de la mère et de son fils, qui avaient fait l’objet d’un signalement à la justice en raison de « carences éducatives et de conduites addictives de la mère et d’un père totalement absent ». La mort tragique de Malakai est loin d’être anodine. En France, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses par...

Photo de Maryse CarrèreMaryse Carrère :

...i soulève des enjeux primordiaux et nous ramène à notre responsabilité collective de protéger nos enfants. Notre édifice institutionnel et législatif relatif à la protection des enfants doit s’enrichir de nos débats. Je rappelle que le groupe RDSE, sensible à la question de la protection des enfants, s’est déjà positionné sur un renforcement de la répression des abus sexuels intrafamiliaux. Les violences intrafamiliales sont le quotidien d’un trop grand nombre de nos concitoyens. Pire encore, celles dont sont victimes nos enfants posent un problème dont notre société a du mal à reconnaître le caractère massif et systémique. Or la réalité, c’est que, chaque année, 400 000 enfants vivent dans un foyer où s’exercent des violences conjugales, et 160 000 enfants subissent des violences sexuelles avé...

Photo de Brigitte LherbierBrigitte Lherbier :

...e retrait de l’autorité parentale est, dans notre culture, encore difficile à envisager. Pourtant, cette option reste nécessaire dans l’éventail des moyens de protection de l’enfant victime de sa famille. Depuis des décennies, les philosophies des acteurs de la protection de l’enfant s’affrontent. Le législateur doit trancher : pour nous, il est indispensable de sanctionner le parent coupable de violences extrêmement graves sur l’enfant et de protéger cet être vulnérable physiquement en l’éloignant juridiquement de l’autorité dont il dépend et qui le détruit. De 1979 à 1982, dans le cadre de mes études, j’avais travaillé sur la situation des enfants placés dans les directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass), qui dépendaient alors de l’État, souvent pour des faits de v...